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Sion : Wetterwald révèle les 80 ans dela République d’Ossola

La République éphémère d’Ossola (septembre-octobre 1944) célèbre ses 80 ans.
Son histoire est racontée par Jean-Noël Wetterwald dans son dernier livre paru aux éditions Mon Village : «Quarante jours de liberté».
Une cérémonie commémorative a lieu le 26 septembre 2024 à 18h15 à la Médiathèque du Valais à Sion en présence des autorités valaisannes et de délégués italiens.
Nous vous invitons à prendre part à ce moment de mémoire et de convivialité, sachant que les cantons du Tessin et du Valais ont montré à l’époque une solidarité extraordinaire en accueillant des milliers de réfugiés de la République, en particulier des enfants, afin de soulager les souffrances de ces gens vaincus et persécutés par les forces armées nazies.
Merci de votre intérêt pour ces pages méconnues de notre histoire.

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Dédicace d’Anne Bornand pour «Violence domestique»

Après «Vivre avec un bipolaire» et d’autres ouvrages, Anne Bornand, ancienne préfète du district de Lausanne, signe «Violence domestique : apprendre à dire NON».
Elle dédicace son ouvrage à la
librairie Payot à Morges samedi 21 septembre de 10h30 à 12h.

Nous lui souhaitons plein succès et vous invitons à lui rendre visite afin de garantir ledit succès.
Merci de votre attention et de votre présence.

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Salons de Neuchâtel et Morges : des univers contrastés

Le 3 novembre 2024, l’Association des écrivains neuchâtelois et jurassiens organise au port de Neuchâtel son 9e Salon annuel.
Une trentaine d’auteurs seront présents qui seront ravis de dédicacer leurs ouvrages. Parmi eux, six sont édités par les éditions Mon Village, à Sainte-Croix, qui est un des éditeurs les plus présents et appréciés dans le canton de Neuchâtel et du Jura.
Seront présents :
Thierry Amstutz avec son nouveau roman Le gilet rouge;
Claude-Eric Hippenmeyer avec Aubes obscures au Pont Julien;
Jean-Marie Reber avec Les mensonges du pasteur Jacot;
Jean-Claude Zumwald avec La morte du collège des Parcs et Les crédences d’Emmaüs;
Corinne Wirth avec Le Lac;
Jean-François Jobin avec Le Prix du hasard.
Nous sommes très heureux de l’accueil que nous font les cantons de Neuchâtel et du Jura et de voir nos auteurs mis en valeur par les manifestations organisées dans ce canton et nous leur présentons nos remerciements et nos vœux de succès.

Il n’en vas hélas pas de même dans le canton de Vaud avec les Livres sur les quais qui n’ont invité aucun des auteurs publiés par la maison vaudoise Editions Mon Village, alors qu’ils répondaient aux critères établis par l’organisation, soit la publication d’un ouvrage entre septembre 2023 et août 2024. Nul n’est prophète en sons pays.
Pour mémoire, il s’agit des Vaudois:
Anne Bornand : Violence domestique;
Christian Campiche : Lynchage à Nonfoux;
François Veuve : Tentation ou solution;
Martin Beniston : De jasmin, de mer et de sang;
Carole Besson : De feuilles et de sang, le crépuscule des brigangs;
Nicolas Monnier : Entre chien et loup;
Pierre-Jean Ruffieux : Les sentiers battus;
et des Romands :
Guite Theurillat : Un amour en Berne;
Jean-Claude Zumwald : La morte du collège des Parcs et Les crédences d’Emmaüs;
Jean-François Jobin : Le Prix du hasard;
Laurent Sandoz-Guye : L’enfant de l’eau close.
Nous regrettons profondément, pour nos auteurs surtout, les choix du comité des Livres sur les quais de ne pas donner plus de lumière aux auteurs romans et vaudois en particulier alors même que le Canton de Vaud est un sponsor très important de cette belle manifestation.

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Geoffrey Kursner

Né à Genève, Geoffroy Kursner est juriste. Passionné d’histoire et de littérature en tous genres, il a consacré des ouvrages à l’île de Sercq (le dernier état féodal d’Europe), à l’écrivain Pierre Boileau, ainsi qu’à Hergé, le père de Tintin.

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Thierry Amstutz

Thierry Amstutz, écrivain et maître horloger, est l’auteur entre autres, de La Pendule du souvenir (2012) et de La Montre disparue (2016) parus chez Slatkine. Il préside la société des écrivains des cantons de Neuchâtel et du Jura.

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Martin Beniston

Né de mère française et de père anglais, Martin Beniston a reçu son passeport suisse en 1992. Chercheur dans les domaines de l’atmosphère et du climat sur plusieurs continents, il s’installe en Suisse en 1985. Il a été l’un des vice-présidents du GIEC (le panel d’experts de l’ONU sur le climat, Prix Nobel de la paix 2007) avant de devenir professeur et directeur d’instituts, d’abord à l’Université de Fribourg, puis à l’Université de Genève, où il termine sa carrière académique en 2017. Outre ses nombreuses publications scientifiques, il publie en 2020 un guide sur la Suisse en transports publics et en 2022 un beau livre sur les liens entre climats et paysages.
De jasmin, de mer et de sang est son premier roman.
Martin Beniston : martin.beniston@unige.ch

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De feuilles et de sang, de Carole Besson, par Rebecca

De feuilles et de sang, de Carole Besson
Le commentaire de Rebecca publié le 21 janvier 2024 sur son site https://tasouleslivres.com/

Mon avis
Au XVIIe siècle, une bande de brigands sévit dans les bois du Jorat, sur les hauteurs de Lausanne. Etienne, un des malfaiteurs, ne sait plus quoi faire pour redonner le sourire à sa femme Berthe après le décès coup sur coup de leur fille et de leur enfant à naître. Un soir, dans la forêt, avec ses acolytes ils font faire une rencontre qui aura de lourdes conséquences…

De nos jours, après des années au sein de la brigade des stups de Genève, l’inspecteur Alexandre Steinegger s’apprête à démarrer sa nouvelle affection dans la police criminelle lausannoise. Très vite mis à l’aise par sa binôme Eva Gutierrez, il va être jeté dans le bain avec une affaire d’enlèvement. Jean-Philippe Deppen, agent immobilier reconnu, est porté disparu après sa traditionnelle partie de golf du dimanche. Sa Tesla rouge est retrouvée à quelques encablures du parking du Golf Club de Lausanne, avec dans le coffre des indices très curieux.

De Feuilles et de Sang est un roman hybride : à moitié enquête policière, à moitié récit historique. Dans sa partie contemporaine, en 2018, l’histoire est une pure fiction, au contraire de la partie historique, s’étalant entre 1685 et 1752 pour laquelle Carole Besson a pris comme base des personnages ayant existé. Elle retrace les faits survenus dans le Jorat mais a laissé son imagination faire le reste. À la vue de la bibliographie en fin d’ouvrage, nous comprenons aisément que l’écrivaine a consacré un temps important à se renseigner sur cette période et sur sa région.

Le Jorat, situé au nord-est de Lausanne, est une contrée très inhospitalière au XVIIe siècle, recouverte de forêts denses. Peu de gens arrivent à y vivre car les terres sont compliquées à exploiter à cause des arbres et du rude climat. Les notables résident quant à eux dans la ville fortifiée de Lausanne, l’actuelle capitale vaudoise étant alors sous l’emprise des Bernois. Rudes aussi sont les conditions de vie à cette époque, et peu réjouissantes sont les perspectives d’avenir en raison de la pauvreté et de la violence.

Jolie brique de plus de 600 pages, De Feuilles et de Sang se lit pourtant avec beaucoup d’aisance et de fluidité. L’enquête s’avère peu conventionnelle car ne traitant pas d’un meurtre mais d’un homme évaporé dans la nature. Les policiers piétinent mais des liens émergent gentiment. L’auteure dépeint avec moult détails les faits et gestes de ses personnages et leur vie quotidienne. Nous pourrions craindre que cette profusion de détails puisse perdre le lecteur, mais en ce qui me concerne ces descriptions contribuent à créer un véritable attachement envers les héros et laissent émerger beaucoup de sensibilité.

Bluffée par la qualité de ce premier ouvrage et par la construction de l’intrigue, j’ai été happée par cette histoire qui résonnera longtemps en moi. Voilà une éternité qu’un roman ne m’avait pas transportée de la sorte (alors que je suis très loin d’être une adepte des livres avec un ancrage historique…).

Ne passez pas à côté de ce magnifique roman ! Une excellente lecture qui gagne à être connue et à être mise en avant !

En résumé
C’est un coup de cœur !

https://tasouleslivres.com/

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L’enfant de l’eau close : le commentaire de Jean-Pierre Jelmini

Cher Laurent,
quand on a pris un jour la liberté de critiquer sévèrement un auteur débutant, on se doit d’aller voir si ses œuvres subséquentes témoignent en sa faveur. Ce que j’ai fait en lisant « L’enfant de l’eau close ». Ce qui était un devoir de pédagogue s’est révélé un réel plaisir.
J’ai en effet été proprement emporté par les aventures d’Émile, du Cul-des Roches à son retour aux Alisiers en passant par Neuchâtel, Cortaillod, Genève, Lisbonne et les rives de l’Amazone. L’histoire est joliment construite autour de quelques points forts de notre histoire locale et en connaît un heureux prolongement à travers Pury et ses entreprises brésiliennes. Un vrai roman d’aventures élaboré de telle manière qu’il se révèle finalement comme une « histoire de vie ».
Ton écriture est nerveuse et rapide, elle tire le lecteur vers l’avant dans une dynamique quasi irrésistible, se distinguant ainsi d’un des grands reproches faits à la littérature romande du XXe siècle, d’être statique, pesante et souvent trop intériorisée.
Un des éléments qui m’a le plus frappé dans ton roman est d’avoir constaté que, sous ta plume, les affaires ne traînent pas. Qu’il soit ici question d’amours, de signatures de contrats, de rencontres favorables, d’exécution de tâches bref de tout ce qui emplit nos vies quotidiennes.
Tu rends Émile si vivant qu’on est avec lui sans discontinuer dans tout ce qu’il entreprend et dans tout ce qu’il réussit toujours si bien. D’ailleurs, il fait également preuve d’une résilience admirable dans chacun des coups du sort qui viennent le frapper. C’est un actif invétéré, ce qui ne l’empêche pas de réfléchir parfois intensément. C’est un vrai héros de roman en cela qu’il est, comme nous tous, ballotté sans concession par la vie. A cela près, toutefois, que son taux de réussite dépasse largement la moyenne habituelle de l’humaine condition.
Je constate aussi, avec plaisir que tu t’es richement documenté sur les divers métiers que pratique ton héros et que tu as fort bien su intégrer à ton récit des événements et des personnages contemporains de ton héros, Perrelet, DuPasquier, Pury etc. A quelques détails près que de très rares lecteurs percevront, les dialogues que tu leur prêtes sont réalistes et bien tournés, même s’il leur arrive de recourir à quelques anachronismes ou régionalismes. Je ne suis pas sûr, par exemple, que le Capitaine Alvarez ait promis à Émile de le soigner aux petits oignons.
Enfin, pour le grand amateur de littérature épistolaire et d’écrits personnels que je suis, je tiens à souligner la remarquable justesse de ton que tu as mise en œuvre aussi bien dans la rédaction des lettres échangées que dans les extraits du journal de voyage.
Bien cordialement.
Neuchâtel, le 18 janvier 2024 Jean-Pierre Jelmini

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    Vincent Philippe

    Originaire de Delémont, né en 1940. Scolarité à Delémont, Porrentruy et Saint-Maurice (VS). Maturité classique en 1959. Études de lettres à Paris puis Genève de 1959 à 1963. Licence en lettres classiques. Séjour linguistique à Londres en 1964. A partir de 1964, journaliste au sein du groupe Edipresse (plus tard Tamedia) de Lausanne: Feuille d’Avis de Lausanne, devenue 24 Heures, jusqu’en 1975, Tribune Le Matin jusqu’en 1981, retour à 24 Heures en 1981 en tant que correspondant à Paris (y compris pour la Tribune de Genève de 1992 à 2000) jusqu’à la retraite en 2005. Chroniqueur au Quotidien jurassien de 2007 à 2009. Collaborateur régulier du Jura Libre. Déjà auteur de huit livres. Vit à Paris.

    Bleus détroits

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    Corinne Wirth

    Corinne Wirth est née en 1969. Son existence l’a bercée entre les Vallées et les contreforts du Littoral. De tout temps, elle se souvient d’avoir écrit avec empressement, en témoignent une multitude de carnets dispersés bien au-delà de la maison familiale. L’écriture lui permet de prendre soin de la vie, à l’image de son engagement professionnel à l’Hôpital où elle diffuse son expertise. Pour enluminer l’ordinaire et lui donner de l’épaisseur, elle accommode les mots, sans relâche. Ainsi, toute la profondeur des liens humains se brode entre les lignes de son premier roman « Le Lac ».

    Le Lac